La Clinique de l’adulte

La psychanalyse avec l’adulte couvre un champ très large. Elle commence pour tout à chacun par « ce qui fait symptôme » dans sa vie, « ce qui tombe dessus », que ce soit par une ou des expériences traumatiques ou bien par des répétitions qui font souffrir. Mais à chaque fois, le « ce qui ne va pas », -plus ou moins énigmatique-, est ce qui va engager le sujet à faire demande auprès du psychanalyste car il ne peut et ne veut plus vivre avec cette difficulté ou cette souffrance. C’est à partir de cette demande avérée que le psychanalyste va recevoir celui ou celle qui souffre et qui ne trouve pas d’issue seule. Dans la pratique de la méthode psychanalytique, l’analyste va inviter son analysant (patient) à se saisir d’une parole inédite à travers la « règle d’associations libres », qui va déplier au fil des séances et révéler les déterminations inconscientes qui ont constitué son ou ses symptômes. C’est cette vérité masquée dans le symptôme et les incidents de sa vie relationnelle, qui va libérer le sujet et lui permettre de se réapproprier sa vie, ses choix, ses désirs, de se positionner de façon plus heureuse dans l’ensemble des registres de son existence.


De façon pratique, et après deux ou trois entretiens préliminaires, je fixe avec la personne le cadre de l’analyse, c’est-à-dire un « contrat verbal » qui énonce le nombre de séances par semaine ainsi que les honoraires.
La régularité et le rythme des séances sont conditionnés par la structure même de notre psychisme soumis au refoulement, et permettent à la faveur de la relation thérapeutique, la levée de celui-ci et donc l’accès à ce savoir en souffrance ainsi que la réorganisation du mode de fonctionnement.